up       home                                    Chantal & Laurent.

 

 

Mesdemoiselles, … s’il en reste, mesdames, messieurs, GORGU, chers camarades…

 

Nous voici réunis ce Jour de l’An de Grâce 222 post Rochefouc’s pour fêter ce que l’officier d’Etat Civil a célébré, il y juste quelques heures. Seuls les médisants, et il semble qu’il y en ait quelques-uns uns parmi vous ce soir, seuls les médisants auront remarqué que cette date procure quelques avantages fiscaux. Mais ne nous égarons pas pour quelques Euros de moins, et parlons amour, sexe et motos…

 

Oyé ! Oyé ! Braves gens la saga de dame Chantal de Torcy et de son (Dou)2  Chevalier ********** de Maison Alfort.

22 Février 1964, le baby boom touche à sa fin, il nous livre dans un sursaut d’orgueil une charmante petite au grand nez…

 

« Au grand nez ! ! Ah non, c’est un peu court jeune homme, on aurait pu dire bien des choses en somme. Géographe : c’est un pic, c’est un cap, que dis-je c’est un cap, c’est une péninsule ! En variant le ton, tenez par exemple, Motard : cette narine en prise d’air… est carrossée comme feu une FZR ! ! »

 

« Torcy, ton univers impitoya… ableuh ! »             (sur l’air de Dallas)

 

Elle suit son aîné, et précède ses deux cadets. C’est une famille nombreuse, 40 % de réduction à la SNCF.  Malheureusement, le pétrole ne coule pas à flots, elle n’épousera pas un émir richissime. Mais il lui restera de cet environnement prolétaire, des relents Marxiste tendance Groucho.

 

Deux ans plus tard, à l’heure où la France chantait :

 

« I love you yeah yeah yeah (bis) »,

 

ou bien encore,                       

(sur l’air de rock collection de Voulzy)

 

« On a tous dans le cœur un p’tit Solex oublié, un ZZR plié, un carénage défoncé,

Excuse me Sir, mais j’entends plus la Lloyds qui sonne,

Je vais rouler bourré, personne veux plus m’assurer »

 

Deux ans plus tard donc, naissait dans un donjon sans dragon de Maison Alfort, un wookie imberbe , … et qui le restera.

Sous ses dehors placides et réservés, derrière une apparence timide, grandissait un As de la Playstation, un agité du mulot, le roi de l’uppercut par ALT CRTL SUP

 

(sur l’air de Gérard Lambert, Renaud)

 

Le 7 décembre soixante six dans la banlieue ou qui fait nuit

La maternité est déserte le médecin rentre chez lui

Dans une chambre un nourrisson pousse des cris

Qu’est-ce qui se passe bordel de dieu je l’avais pourtant baillonné

Mais le gamin déjà très fort avait alors tout arraché

Baissant les bras la mère avait abandonné

 

T’a commencé, Laurent Psikoze

A faire chier le monde à Alfort

T’allais pourtant mettre la dose

Et bien plus fort

 

La petite Chantal, dans sa frileuse banlieue, rêvait de laine venue des grands espaces, d’aiguilles et de tricots.

 

                                                            (sur l’air de je ne suis pas parisienne de MP Belle)

Je suis un peu comédienne

Et sans gêne et sans gêne

Je n’suis pas d’maison Alfort

C’est de là que vient mon tort

J’habite rue d’la fosse aux loups

C’est un trou c’est un trou

A quand la grande évasion

Pour voir d’autres horizons

 

Lassée de voir ses armoires se remplir de pulls que personne ne porterait jamais, ses parents, bon princes, l’inscrivent en colonie de vacances. Telle Bernadette, non, pas la femme du voyageur qui paye ses billets en liquide, telle Bernadette sous biroute, ce fut la révélation.

 

« Les jolies colonies de vacances, merci papa , merci maman,

Tous les ans on voudrait qu’ça recommence… youkai dit aidi aida

 

Ses tricots ne soutenant pas la comparaison avec le cuir de base du motard convaincu, c’est décidé elle part voyager. Aidée en cela par des tarifs hors concurrence chez Air France

 

(Air Merci patron)

 

Merci papa merci papa   (bis)

Quel plaisir que tu travailles comme ça

Je t’écrirai de là bas

 

Le monde lui appartient, les destinations les plus exotiques, les contrées les plus reculées Antilles, Italie, USA, Portugal et d’autres plus courues, Mexique, Inde, Indonésie. Cela était prémonitoire des grands espaces toujours plus exotiques qui l’attendaient : La Gaille en Avignon, Port Barcarès, Maison Alfort, Vitry sur seine....

 

                                                           (Aznavour, Je m’voyais déjà)

A 17 ans j’ai fuit la Seine et Marne

Bien décidée à monter sur les planches

Phèdre , Juliette ou la chartreuse de Parme

Pour les jouer, j’ondulerai des hanches.

A tous les hommes, je dévoilerai mes charmes

A l’Opéra  je finirai ma vie

Mais Torcy et Lagny et des menus soucis

Ont eu raison de mon inspiration

Je m’voyais déjà en haut de l’affiche

Tutoyant Molière, lisant la Bruyère et citant Labiche

Je m’voyais  déjà adulée et riche

Signant mes photos aux admirateurs qui se bousculaient.

 

Mais la maison ************ est une maison sérieuse : le folklore, oui mais chez les autres !

Et avant d’envisager toute carrière artistique, il faut avant tout assurer les fondamentaux :

 

«   Chantal passe ton BAC d’abord ! »

 

Ceci passant outre les conseils avisés de maître Virot, éclairé professeur de Physique qui la voyait major au CAP de concierge.

Il lui fallut 2 tentatives pour atteindre ce maigre objectif.

Elle passe alors du statut de chef de bande du collège (lycée)à celui de monitrice de colonie de vacances : un leader CHArismatique est né.

A la guitare elle chante Yves Duteil, Graeme Allright et Hugues Auffray, les BOBO n’existent pas encore, c’est du bab et du vrai : shit et chapeau de feutre, écharpe indienne et patchouli.

 

 

                                                              (air : C’est une maison bleue, Maxime Le forestier)

C’ est une soirée bizarre

Où on plante des bouteilles

On vient le matin

Il pousse des binouzes

La récolte est bonne

On s’ra tous bourré

 

Quand la P******** s’enrhume,

Quand la P******** s’enfume

Pauvre Chantal, t’est mal barrée

Fait donc psycho c’est mieux pour se marrer

 

 

Mettant en pratique ces conseils avisés, elle-même à bien sa licence de psycho avant d’avoir la maîtrise du Psyché…

 

CPE, Conseillère principale d’éducation, c’est ta mission !

Elle sévit dans les lycées de ZEP ou son art consiste à retourner les délinquants récidivistes en agneaux éplorés. Elle investit dans les boites de kleenex  pour ces jeunes perdus, larmoyant sur son épaule.

 

 

                                    (sur l'air de la salsa du démon, le splendid)

 

 

Oui c’est moi la conseillère                               horreur

Je suis Chantal j’ai une main de fer                   horreur malheur

Les branleurs qui courent dans l’préau               horreur

Je les fais venir dans mon bureau                     horreur malheur

Les plus grands je les écorche vifs, et  je les fouette, je leur coupe le pif

J’fais des trucs cochons avec des chaînes aux glandeurs de troisième

Pourchassant les puceaux en fuites, le démon du sexe m’habite

Venez la mes petits amis car c’est la fête aujourd’hui

 

C’est le c’est le  c’est le

Mariage de Chantal (4 fois)

 

Sous d’autres cieux paisibles dans le neuf quatre (94 pour les plus anciens), notre futur super héros menait une enfance paisible bercée par Adamo, Claude François, et Joe Dassin.

La phase mystique des Doors est loin, les décibels Led Zeppliniens ne débordent pas encore de sa chambre pour envahir la cuisine familiale.

 

                                                                                 ( Sur l’air de Société, Renaud)

Y’a eu Led Zep avant moi y’a eu Dylan avant lui

Jimmy est passé par la, c’est vrai que j’aime le bruit

Ils jouent tous comme des pieds

Ou mais moi j’aime bien ça

Ils chantent pas comme des pd

Le hard rock triomphera

 

 

Mais un jour j’les ai trahis,

J’écoute du funk pourri

Du rap rempli de fureur

La bande des Restos du cœur

Je tractionne, je tractionne, c’est pas fini

 

 

C’est sans bruit (il n’avait pas de pot non homologué à l’époque) que s’enchaînent collège et lycée pour aller quérir ce modeste Graal qu’est le baccalauréat. On notera qu’une seule tentative lui suffit, … à lui . Mais nous refusons d’entrer dans une polémique car cela ne nous …

 

Regarde pas !

 

Les affres des classes préparatoires  l’effleurent à peine. Il lui faudra cependant deux bonnes années de math spé pour devenir un homme accompli.

Bingo, il décroche le must du must, le fin du fin ; le nectar ! La meilleure école de l’univers connu et de l’espace intersidéral l’accueillera en ses murs pour 3 ans. Il sera Gadzart !

 

PISTONNE ! !  N !

 

Il entreprend par la même occasion son plus grand voyage. En prenant un billet à la gare d’Austerlitz, avec l’argent de poche que lui a donné sa maman, il découvre que l’on peut aller jusqu’à Bordeaux !

 

Rentré avec les honneurs d’un classement flatteur, il va s’appliquer méthodiquement et régulièrement à perdre des places au classement. Une quatrième année lui aurait certainement été fatale

Il faut dire que le poste de Zident Bar n’a jamais rapporté des points.

Il est apprécié de tous, particulièrement par la branche modérée de la promotion qui le portera au Comité des Traditions. C’est sans remords qu’il les trahit aussitôt pour gagner le titre envié de « killer du Comit’s »

 

(Sur l’air de : C’est un mauvais garçon, Fréhel)

 

C’est un bon p’tit pg c’est pas un pd, quand il les allonge

Tous les soirs sur Pitate, le monôme par terre le réjouit

C’est un bon pt’it béru, il fait pas semblant quand il les zaronde

Mais y’a pas mieux pour dresser le conscrit qu’un bon pt’it Psiké

 

Ah si les conscrits avaient su qu’un jour on l’appellerait doudou…

 

Il réussira l’exploit, entres autres, de ne trouver de quoi se couper les cheveux qu’au bout de deux ans. Malheureusement, l’appareil s’appelait Gilette contour, et ne lui laissa qu’un crane lisse et brillant

 

 

Ah Ah Ah Ah Ah Gilette contour a une tête qui pivote pour que ses deux lames vous rasent de plus près

 

 

Son amitié est sans faille, (il porte une affection toute particulière aux paquets de cigarette de ses camarades) et son courage hors pair. Il s’inscrit pour toutes les taches ingrates, avec un seul critère : qu’elles aient lieu le 32 du mois.

 

A défaut de planter les bouteilles il les vide, et développe l’art de rester là où le trop plein l’a mené, en s’enroulant dans un état éthylique non neutre, autour de la cuvette des WC. Quelle souplesse ce Laurent, pour quelqu’un qui ne fait pas de sport !

 

Mais retour vers la capitale. Deux ans à Bordeaux ont transformé un frêle étudiant à l’état brut en un ingénieur affûté. Il choisit pour se poser……d’habiter Maison Alfort ! ! !

 

(sur l’air des Inconnus, Auteuil Neuilly Passy)

Creteil , Alfort, Vitry, c’est pas du gâteau

Creteil, Alfort, Vitry, tel est notre gettho

 

Un physique lourd et ingrat (il avait déjà commencé à se laisser pousser le ventre) lui permet d’éviter le service militaire. Il n’en réussit pas moins le paradoxe d’entamer son parcours professionnel dans une industrie militaire de pointe.

 

Pour la première fois il habite seul, continuant néanmoins à sous traiter le linge chez maman, et ne sait pas encore que le grand parallélépipède rectangle blanc au-dessus de l’évier s’appelle une chaudière, ni que le chiotte avec une glace au-dessus s’appelle un lavabo.

 

L’homme reste à dégrossir. Pour dégrossir, il faut fréquenter, pour fréquenter il faut épater, pour épater, il en faut une grosse. C’est décidé, il passe le permis.

 

                                                (sur l’air des Bêtises)

 

J’ai tout cassé la Suzuki

J’ai plié la Kawasaki

Et comme Chantal était pas là j’ai massacré la Yamaha

Je fais rien que des bêtises, des bêtises quand t’es pas là

 

Il développe dès lors une activité parallèle :

« Dis, passe-moi ta bécane, que je teste ton assurance »

 

Sur de son pouvoir de séduction, il les tombe toutes une par une :

La Fazer, à laquelle il manquait des freins,

La FZR, qui s’est fait prendre par derrière

La ZZR, allergique aux courbures du périphérique

La VFR, qui à l’arrêt finit par terre

La CBR, pour qui les virages c’est l’ enfer.

 

(sur l’air de Mistral gagnant . Renaud)

 

Ah rouler sous la pluie 5 minutes avec toi

Regarder l’ carénage tant qu’y en a

Te raconter la course avec le TGV,

Le départ au feu rouge et s’bourrer

Et sauter sur la selle en enquillant à fond

Essorer la poignée comme un con

Et partir en avant tous les cheveux aux vents

Se gaufrer et renter en pleurant

 

Te raconter enfin les mobylettes d’antan les Vespa les Scooter

Et les vrai 4 cylindres qui nous cassaient les bras et nous tallaient l’derrière

Pour terminer par terre.

 

 

Là, nous parlons nous parlons, mais venons en aux faits. Ce jour de juillet 95 le futur doudou de compète avait sorti son plus bel engin, celui dont il parle aujourd’hui encore avec une larme à l’œil, pour se rendre au bal. Accessoirement, le frère de Chantal avait décidé de se marier ce soir là.

La douce Chantal, cette libellule devenue papillon, fidèle aux traditions familiales, s’était parée de ses plus beaux atours.

Telle cendrillon, elle attendait innocemment (le croirez vous !) le carrosse du prince charmant.

 

                                                 (sur l’air de C’est mon dernier bal . Renaud)

 

Et j’ai pris ma bécane, je me suis arraché

Direction le mariage et les robes de soirées

En ch’min je n’pensais pas que j’allais rencontrer

La femme de ma vie  Gaulase et l’cul rosé

Dans la vie mon pt’it gars il faut se décider

Derrière moi sur la selle je l’ai fait monter

 

 

C’est mon dernier bal, ma dernière virée

Car demain Chantal sera ma fiancée

 

Elle a tous les critères :

Bonne présentation, elle ondule et elle a les fesses roses.

Ils ne se quitteront plus.

 

Dès la fin de l’été, elle emménage chez son chéri, poussée par un désir physique violent et une nécessité économique non moins présente.

 

La Chantal ayant calcé tout l’été

Se trouva fort dépourvue

Quand l’Hiver fut venu

Pas une once de calorie

Pas d’allumettes, pas de bougie

Elle alla crier j’me caille

A son Laurent sur la paille

Le priant de remonter

le thermostat de 20 degrés

 

                                                     (sur l’air de l’internationale)

C’est l’horreur on se caille

Mets le chauffage ou demain

Ca va faire très ma…aleuh

Je fais grève des câlins !

 

Mais croire qu’il n’y a pas eu de moments chauds dans ce foyer serait une grave erreur.

Marion est là pour en témoigner.

Ce rayon de soleil ne suffira pourtant pas à réchauffer suffisamment le petit appartement, mais son sourire et sa malice toute féminine désarmeront son père. On dénotera néanmoins chez notre homme une nette tendance à être plus ferme avec la poignée du CBR que dans l’éducation de sa fille…

 

                  (MC Solar Bouge de la)

Il habitait dans la ville qu'on appelle Maison Alfort

On  peu dire qu' Elle n’avait pas tout le confort

Le chauffage il était vraiment pas fort

Elle lui a dit

« bouge de là »…

 

C’est décidé ils déménagent, pas de question de quitter le 94, ils échouent au fond d’une impasse. On notera que Laurent s’est alors rapproché de façon significative de son lieu de travail : un gain de 250 m sur environ 35 km .

Chantal, elle, quitte sous les vivas, et la larme à l’oeil son poste de fonctionnaire à Lagny pour un autre poste de fonctionnaire à St Maur.

 

(sur l’air de Armstrong . C.Nougaro)

 

Laurent je suis fonctionnaire

Je ‘suis pas malheureuse

Ne crois pas que mes grands airs

Fassent de moi une chieuse

Oh mon (dou)² (dou)²

J’aime bien la sécurité tu verras (dou)²

J’me ferais pas virer

 

 

Virant sa cuti révolutionnaire, brûlant ses écharpes babe sur l’autel du pragmatisme petit bourgeois, elle se lance dans la spéculation immobilière. Anticipant la chute du parti communiste, et la hausse du prix au m² qui devrait suivre, elle achète un hôtel particulier à Vitry sur Seine. Le pavillon, pour plaire à (Dou)², a le marbre rose.

 

Se complaisant coupablement dans ce confort capitaliste, la routine s’installe. Chantal se verrait bien femme au foyer, et Laurent sature de son oisiveté les serveurs de ses petits camarades en les abreuvant de mails débridés. Un artiste du point EXE et du Vanessa point pps.

 

Dans ce fatras de turpitude, un mail était à retenir, ne nous laissant pour une fois pas le choix dans la date : Ce sera le 29 juin

 

                                                            (sur l’air de : Il est né le divin enfant)

 

Il est là le joyeux mariage, sonnez hautbois, résonnez musette

Après tant d’années sans chauffage, ils peuvent enfin payer une canette

 

 

(Sur l’air de Emmène moi, Aznavour)

 

Vers Torcy ou le poids l’ennui me courbent le cou

Il arrive le ventre alourdi c’est lui mon doudou

Il venait de Bordeaux-Talence apportant avec lui

Un peu de déchéance et de binouze aussi

Le sauvage

Moi je me suis arrêté, quand je l’ai reconnu

C’est bien lui mon aimé, je me suis mise nue

Sur la plage

Moi qui n’ai connu toute ma vie, que Maison Alfort

J’aimerai habiter Vitry, en virant de bord

 

Emmène moi sur ton CBR

Emmène moi au pays des bouteilles

Il me semble que fonctionnaire

Serait moins pénible au soleil

 

Dans le Pian’s à la tombée du jour avec les copains

Quand on parle de fum’s on est lourd binouze à la main

On fait des projets d’avenir, de pavillon d’banlieue

De petite fille sourire, avec des grands yeux bleus

C’est l’extase

Mais découper la haie et tondre le gazon

Remettre le chauffage et ranger la maison

C’est trop naze

Quand Chantal me prend par la main et que Marion dort

Moi je rêve qu’au petit matin fini les ressorts

 

Emmène moi sur ton CBR

Emmène moi au pays des bouteilles

Il me semble que fonctionnaire

Serait moins pénible au soleil

 

FIN

oh hisse !